Testamento, éditeur de logiciels réinventant la distribution d’assurance de personnes, inventeur en 2013 du testament en ligne en France, vient de publier les résultats de son étude 2022 sur « Les Français et la succession ». Ce questionnaire administré en ligne1 vise à mesurer les connaissances et les priorités des Français en matière de succession mais également à appréhender leur état d’esprit dans un contexte post covid. Il s’agit aussi d’actualiser les résultats de la grande enquête Testamento 2019 qui avait été faite auprès d’un échantillon représentatif de 1 173 personnes.
Les points clés de notre enquête
La succession est un point important
La succession est clairement un sujet important ou très important pour les Français : c’est ce qu’il disent à 78%. Mais leur niveau de préparation ne reflète pas cet intérêt : à 90%, ils estiment leur préparation insuffisante. Pour nos partenaires de la bancassurance, il s’agit donc d’un domaine où ils peuvent répondre à un besoin clair de leurs clients.
La pandémie change la donne pour les moins de 50 ans
La pandémie n’a pas modifié le point de vue des Français sur ce sujet. Sauf à s’intéresser aux moins de 50 ans qui sont tout de même 30% à déclarer avoir changé leur point de vue du fait du Coronavirus. Pour les moins de 50 ans, la succession est un sujet plus important qu’elle ne l’était dans un contexte pre-covid. La succession n’est donc pas un sujet à réserver aux plus de 75 ans !
Le manque d'information : frein numéro 1
Parmi les freins qui ressortent de nos enquêtes (2019 comme 2022), le manque d’informations est clairement l’élément clé. Une certaine réticence à utiliser pour la succession des solutions en ligne demeure malgré la progression de l’usage d’internet. Mal informés et face à une situation complexe, les Français ont besoin de conseils et d’informations mais aussi d’un contact humain. Le sujet de la succession est donc une réelle opportunité d’associer une solution en ligne avec l’appui d’un contact humain (agence, réseau, hotline experte…).
Le notaire reste le contact privilégié
Comme en 2019, il ressort de notre enquête que le notaire conserve une position hégémonique : c’est vers lui et quasiment vers lui seul que se tournent les Français lorsqu’ils ont une question sur la succession. Les banquiers et assureurs disposent d’une marge de progression considérable à condition qu’ils s’attaquent à ce sujet.
Un tabou persistant
Enfin l’aspect “tabou” reste fort en 2022, avec une moitié des répondants qui déclarent post-pandémie que la succession reste un tabou. Au moment où les bancassureurs cherchent à mieux exploiter les moments de vie, réussir à briser cette barrière du tabou, conseiller ses clients sur ce thème, les aider à passer à l’action est clairement un levier efficace pour travailler la satisfaction client, le multi-équipement et faire de l’acquisition.